Du 12 au 15 avril dernier, je suis allé à Londres avec une amie, histoire de se changer les idées et de s'amuser un peu. Et bien entendu, j'en ai profité pour aller revoir pour la Xème fois
la comédie musicale "The phantom of the opera" que je vais abréger par Poto.
L'amie en question n'avait jamais vu le spectacle. Elle avait par contre vu le film avec Gerard Butler et l'avait beaucoup aimé. Donc, je lui ai proposé d'aller voir le spectacle.
Je ne vais pas vous détailler ici le résumé de mon séjour londonien because :
1) Ce n’est pas le topic ici.
2) On s’en fiche un peu.
3) C’est le Poto qui nous intéresse.
Donc, à vos marques, prêtes, lisez :
J’avais acheté des billets pour le lundi 14 avril. Et on était au 2ème rang, vers le milieu. C’était parfait pour voir le spectacle.
La veille, à l’occasion d’une ballade à Picadilly Circus, on était passé devant le "Her Majesty’s Theatre" pour que je montre cette amie le lieu mythique où on allait voir le spectacle le lendemain.
Voici une photo de l’entrée du théâtre :
Bien entendu, arrivées devant le théâtre, on a pas résisté à l’envie de faire des photos devant les affiches.
Bon, j'ai une tête de nana qui est fatiguée car pas beacoup dormi...
On voulait faire des photos plus "délires",
mais on a pas osé. Il y a des gens qui passaient.
Mais cela ne nous a pas empêchée de faire les folles à coup de "Hou hou, chériiiiiiiii, c’est moi, j’arriiiiiiiiive…". Bon, là c’était surtout moi qui faisait ça. Hum, parfois je me demande si j’ai toutes mes facultés mentales…
Donc, le lendemain, nous voilà fin prêtes pour aller voir le Poto, bien habillées, bien maquillées, bien coiffées, etc, etc. Bref, la classe…
On était sur place bien environ 1 heure avant, car il fallait être à l’ouverture pour retirer les billets. Ensuite, direction la boutique. Mais là, j’ai été raisonnable : je n’ai acheté que le programme, la brochure souvenir et un poster. Bon, il faut dire que j’avais déjà dévalisé la boutique une précédente fois.
Après, direction le bar pour boire un verre afin de passer le temps qu’il reste. Puis, vint enfin l’heure d’aller à nos places. Comme d’habitude, la salle était complète, sauf 3-4 sièges devant nous qui étaient, ce qui nous arrangeait bien (pas de tête qui nous gâche la vue
).
Les rôles principaux étaient joués par les comédiens suivants :
Alex Rathgeber interprétait le séduisant-sublimissime-irrésistible Vicomte Raoul de Chagny (et hop, une crise cardiaque pour Erik/Cath. Ca, c’était mon "côté obscur" qui parlait
).
Robyn North jouait la charmante Christine (qu’on finit par trouver moins charmante à la fin vu qu’elle laisse tomber Erik comme une vieille chaussette).
Et enfin, l’excellent Ramin Karimloo était le Poto qui nous fait tant délirer (no comment…).
Enfin, à 19h30 pile, le spectacle commence.
Les décors, la musique, les acteurs, tout était parfait, génial, extraordinaire, etc.
La musique d’ouverture avec le chandelier qui est hissé jusqu’au plafond du théâtre me fait toujours dresser les poils sur les bras.
Puis, environ une demie-heure plus tard arrivent enfin les scènes que j’aime le plus, soit celle où le Poto vient chercher Christine dans sa loge jusqu’à celle où elle lui arrache son masque et qu’il rampe vers elle. Pendant ce temps, je suis comme "scotchée" sur place. Et à la fin de la chanson "The music of the night", pour la première fois que je vois ce spectacle, j’ai versé une larme. Décidément, je ne me lasserai jamais d’écouter cette magnifique chanson.
La scène après que Chrsitine lui ait arraché son masque est aussi une de mes préférées. Et le pauvre qui se traîne à ses pieds tout en chantant sa complainte. A mon avis, ce n’est pas facile. Car il rampe littéralement sur le sol vers la pauvre Christine (bon, elle l’a bien cherché, la curiosité est un vilain défaut ), comme un serpent, en s’aidant d’une main tandis que de l’autre il cache son visage défiguré. Tandis que la miss en question se terre dans un coin en regardant avec horreur le Poto se rapprocher d’elle.
La scène avec Christine et Raoul sur les toits de l’opéra était également magnifique, même si on aurait préféré voir quelqu’un d’autre à la place du Vicomte.
Puis vient le crash du chandelier et l’entracte. Là, j’ai questionné l'amie qui m’accompagnait pour savoir si elle aimait ou non et la réponse est yes ! Bon, je ne pense pas qu’elle va devenir aussi phan que moi. Bon moi, je suis un cas à part...
Puis, le 2ème acte commence 20 minutes plus tard. La scène "Masquerade" est toujours aussi splendide.
Enfin arrivent mes autres scènes préférées, depuis "Don Juan triumphant" jusqu’à la fin. C’est là que je dis que Ramin Karimloo est vraiment excellent dans le rôle, car lorsqu’il joue un homme qui a "pété les plombs" et qui n’a plus rien à perdre, bref, il incarne vraiment le parfait psychopathe-taré-méchant-qui-fait-peur qu’on adore. . Surtout au moment où il lui demande de choisir parce que là, franchement, elle a abusé de sa patience… Et enfin arrive la scène tant attendue, le méga-roulage-de-pelle de Christine au Poto. Et le pauvre qui n’y croit pas et ne sais pas quoi faire. Et c’est là que tu te dis "Et dire qu’il font ça tout les jours, et même certains jours deux fois, en représentation de matinée et le soir". Et le petit veinard de Ramin Karimloo qui a une partenaire différente chaque fois (2 comédiennes se partagent le rôle). Y en a qui ont de la chance.
Et c'est là que m'arrive un truc de "ouf", une chose incroyable, un truc qui commence mal, mais à la fin, je n'ai pas perdu au change, au contraire. Vous allez comprendre pourquoi. Supsense, supsense...
La fin du spectacle arrive (l'amie avec qui j'étais l'a trouvé trop court, elle disait "Zut, c'est déjà fini ???"). Et là, je dégaine mon appareil photos et en prends 2 à la fin des saluts, lorsque le Poto arrive sur scène, car la première était ratée. Mais au moment de quitter la salle, grosse catastrophe, un employé du théâtre arrive vers nous, avec l’air pas content, qui commence à me dire que j'ai pris des photos et que c'était interdit. Et moi, je tente de faire l'idiote de service
qui ne comprends rien, mais malheureusement, ledit cerbère parlait français et me dit que j'ai prit des photos des acteurs et que je n'avais pas le droit de le faire et qu'il fallait que j'efface les photos.
Obligée que je suis, je m'exécute donc et j'efface les photos du litige. Et en même temps, dans ma tête, je me dit "Mais qu'est-ce que ça peut lui faire ?" (et ça, c'est la version "polie"). En plus, des gens avaient pris des photos au tout début et eux n'ont pas été inquiétés.
Finalement, on est sorti du théâtre et j'en étais quitte pour une petite frayeur mélangée à une grosse colère envers ce *#*#+" (censuré, LOL) d'employé de théâtre. D'ailleurs, je profite de ce moment pour lui envoyer une malédiction sur lui et toute sa famille...
Donc, on se dirige ensuite vers la sortie des artistes afin d'essayer d'apercevoir les comédiens principaux. Il fait assez froid, j'espérais qu'on n'allait pas attendre longtemps, car l'amie en question est gelée et qu'elle n'avait pas le niveau de "phan attitude" que moi...
Heureusement, on était pas les seuls. Bon, on devait être une dizaine de personnes, tout au plus.
Puis, environ 15 minutes plus tard, je vois une dame qui "arrête" un type qui vient de sortir. Je ne l'avais pas vu tout de suite. Et c'était ZE Poto himself. Yesssssssssssssss !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Alors, on va vers lui et on se met gentiment en file indienne pour lui demander de signer les programmes.
Devant moi, il y avait une fille, parlant parfaitement anglais, qui commence à discuter avec lui et à une poser une question. Et bla bla bla... A un moment, je me disais dans la tête "Mais tu vas abréger oui ou non, il y en a d'autres qui attendent, et puis le pauvre doit être fatigué, il est déjà sympa de s'être arrêté".
Donc, vient enfin mon tour. Je lui demande si il peut signer mon programme et il me répond que oui, puis je lui demande si c'est possible de prendre une photo.
Et là, tout en prenant la pose, il me répond quelque chose comme "It's better with the mask" ou "It's better without the mask", je ne me rappelle plus. Il faut dire qu'à ce moment-là, j'étais en train de me dire "Il est super gentil, en plus il est mignon, mais il n'est pas très grand, ça change drôlement sans le costume, car si il le portait à ce moment-là, je n'aurais pas été dans le même état, etc, etc".
Juste avant qu'on ne parte, ils nous demande d'où ont vient et on lui répond "From Switzerland". Et là, il nous lance un "Au revoir...". Aghrrrr... Si ça se trouve, il parle super bien français !!! (il a vécu quelques temps au Canada).
Donc voici ZE photo :
Et dire que sous ce manteau se cache CA :
Quand je lui ai montré cette photo à notre retour, l'amie en question, qui ne voulait pas poser sur la photo à la sortie du théâtre, l'a vivement regretté.