The Phantom of the Opera
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Il est certaines chansons à ne point chanter trop haut... A travers les murs de l'Opéra Garnier réside un air que tous murmurent et que nul ne chante : celui du Fantôme de l'Opéra... Qui sait de quelles sinistres partitions il sera l'auteur ?

 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
Voir le deal

 

 Louis-Baptiste

Aller en bas 
AuteurMessage
Louis-Baptiste Rosenay
~Ténor Soliste~
Louis-Baptiste Rosenay


Nombre de messages : 5

Louis-Baptiste Empty
MessageSujet: Louis-Baptiste   Louis-Baptiste Icon_minitime1Dim 27 Sep - 19:12

~ Louis-Baptiste Rosenay, à votre service ~



Nom : Rosenay
Prénom : Louis-Baptiste Charles Aimé
Surnom : Aucun, je vous prie.
Âge : 22 ans
Sexe : masculin
Date de naissance : Le 1r janvier de l'an 1860
Lieu de résidence : Paris
Profession : ténor à l'Opéra


~ Personnage ~




Description physique : Le jeune Louis-Baptiste (un prénom bien long pour un pareil personnage !) serait-il le jeune tombeur de l'Opéra ? Peut-être pas, à vrai dire, mais il faut bien reconnaître qu'il ne manque pas de charmes. Sa haute stature bien droite, fruit d'une éducation rigide et assez axée sur le maintien, lui confère une prestance toute naturelle, ce qui est toujours de bel effet sur une scène. Il se tient bien droit, mais pas rigide ; sa posture est noble et délicate. Sur les planches, le jeune homme veille toujours à adopter la posture préférée des chanteurs, épaules dégagées et dos droit, sourire aux lèvres et veillant à ne pas grimacer plus que nécessaire lorsqu'il chante. Ses gestes sont gracieux et délicats au possible ; sa démarche se veut être fluide, il veut être celui qu'il incarne. Et les personnages dont il a à jouer les rôles sont souvent de jeunes premiers ou tout simplement des rôles secondaires nécessitant la présence d'un chanteur au physique flatteur et au charisme relativement important.

N'a-t-il pas le visage rêvé pour un personnage angélique ? Ces longs cheveux blonds, lui tombant presque jusqu'aux épaules en mèches oscillant entre le blond blé et le blond miel presque châtain, auroléant son visage au teint légèrement rosé, encadrant les joues délicates et mettant en valeur les yeux bleus. Ce regard pur d'un bleu céruléen, presque aigue-marine, ces pupilles qui vous dardent d'un air légèrement moqueur, ce regard perçant néanmoins gâché par une certaine myopie. Ces lèvres, cette bouche sensuelle et passionnée, ces lèvres avides de passion et brûlantes de baisers. Le nez est fin et bien proportionné, le menton gâché par une légère fossette, mais rien de bien dramatique en soi. Mais s'il n'y a quasiment rien à reprocher au visage en lui-même, l'expression qu'il prend est quant à elle bien souvent sujette à controverse. En effet, le jeune homme est très fier de sa réussite (certes amplement méritée), et ne se gêne pas lorsqu'il est question de l'afficher en public.

Le corps est beau également, formé par une éducation stricte et une pratique ardente de l'équitation à ses heures perdues (et il en perdait relativement beaucoup, il faut bien le reconnaître). Musclé sans paraître énorme, élancé sans paraître mince, tout en lui semble respirer la prestance et la noblesse, choses qu'il apprécie bien évidemment, comme tout un chacun d'ailleurs. En dépit des nombreux désavantages qu'il présente derrière ses costumes, vu de loin dans toute sa magnificence et derrière les nombreux falbalas imposés par le théâtre, il présente quelques défauts physiques notables, le premier étant probablement les séquelles de la petite vérole qu'il avait contractée dans son adolescence. Il en portait encore des marques sur le torse, le dos, les bras et le visage... Traces qui heureusement se masquaient assez facilement ! Son corps se dissimulait dans ses vêtements, ses mains au besoin dans des gants, et son visage... derrière le maquillage de scène. Ou derrière rien du tout, au pire... Ce n'était pas comme si ces défauts étaient d'une visibilité à toute épreuve !

Tiens, tant que l'on parle de vêtements, comment notre ténor s'habille-t-il au quotidien ? Il faut savoir tout d'abord que Louis-Baptiste est d'une grande élégance toute en raffinement. Cela fait aprtie de son métier, après tout... Il convient à ses yeux d'entretenir cette prestance qui a entre autres servi de tremplin à sa carrière puisqu'à l'instar de la Carlotta, c'est avant tout pour son physique flatteur qu'il a été recruté à l'Opéra. Enfin, il a aussi été recruté pour sa voix qui, contrairement à celle du crapaud roux, possède un timbre délicat, mais disons que son corps jouait aussi. Aussi veille-t-il à toujours se vêtir de vêtements élégants à défaut d'être dispendieux, car il n'est pas bien riche mine de rien. Ses tons préférés sont le bleu de Prusse, le marron et le noir ; mais les tons pastel et le blanc lui vont également. Il porte très volontiers une chevalière à la main droite, dans le creux de laquelle est gravé un témoignage d'affection de sa mère. Au reste, s'il noue souvent sa cravate à la lavallière, ornée d'un bijou bleu, il ne porte que très peu de joyaux. Rester dans la mesure lui semble le meilleur moyen de ne pas prendre de risque insensé.


Signe particulier : Outre sa stature d'ange qui lui vaut beau nombre de rôles importants au sein de l'Opéra, il est néanmoins à noter que le corps de Louis-Baptiste est loin d'avoir été épargné de tout inconvénient... Ainsi, lorsque l'on y regarde de plus près (et ceci est plus particulièrement visible sur le torse et le dos), il est marqué par la petite vérole qu'il a contractée dans son adolescence. Les cicatrices qu'il porte sur le visage sont néanmoins le plus souvent masquées par le maquillage de scène... ou le maquillage tout court, d'ailleurs. Il souffre également d'une certaine myopie qui ne l'arrange guère mais qui heureusement peut encore passer inaperçue sur scène.


Description psychique et caractère : Gorgé d'ambition, Louis-Baptiste ne compte pas décrocher de sa gloire aussi facilement, et s'y cramponne comme une moule à son rocher. Aussi vit-il dans une angoisse perpétuelle qui ne se calmerait pour rien au monde, tant l'attrait de la gloire est puissant chez lui. La gloire... Ah, attraits sans fin qu'elle peut offrir ! Des attraits en outre puissants chez notre jeune ténor, qui ne semble vivre que pour réussir dans son existence, et ce dans tous les domaines dans lesquels il est appelé à travailler. Ce qu'il désire avant tout, c'est réussir, et ceci est fort compréhensible d'ailleurs : c'est le motif que poursuit la plus grande majorité du genre humain. Et lui, il ne fait pas exception à la règle, loin de là ! D'ailleurs, il a réussi, il n'y a pas à dire... Il est devenu en quelques années un chanteur soliste assez reconnu pour obtenir un prix de Conservatoire et entrer à l'Opéra Garnier, que demander de plus ?

Evidemment, la réussite ne s'assortit jamais d'un brin d'indifférence ou de modestie, pas en pareille situation, n'est-ce pas ? Aussi notre ami est-il assez ambitieux, et assortit-il cette ambition d'une dose d'arrogance telle qu'elle frise l'insolence. Ou plus exactement, qu'elle virevolte tendrement avec l'insolence, un art qu'il aime aussi à afficher. Son insolence est proverbiale, mais tant qu'elle demeure assortie à son talent, pas de problème, n'est-ce pas ? Evidemment, il aime à paraître désinvolte autant qu'il est arrogant, ce qui fait parfois un curieux cocktail qui ne manque pas de dérouter ses contemporains, ce qui par conséquent fait beaucoup sourire Louis-Baptiste toujours aussi avide de situations nouvelles. Tout peut lui donner l'occasion de faire preuve d'une supériorité dont il est très imbu, et il déteste avoir tort. Comme vous étonner dès lors de son côté têtu ? Il déteste perdre, il déteste avoir tort, il aime mentir lorsque l'occasion lui est donnée de sauver ses intérêts par un pareil moyen. Une drôle de nature qu'on pourrait presque croire mauvaise... De fait, il aime flirter agréablement avec le vice. Celui-ci est si doux, vous pensez... Aussi entretient-il des relations bisexuelles avec différentes personnes. S'il voue un véritable amour à sa maîtresse, Alice François ; il ne désapprouve absolument pas l'infidélité, et encore moins lorsqu'il s'agit d'infidélité en compagnie d'un membre de la gent masculine. La sodomie est un péché si délicieux...

Oh, il ne faut pas croire qu'il est uniquement doté de défauts et de perversion, n'est-ce pas ! Contrairement à ce qu'on pourrait crorie au premier abord, il s'agit d'une personne assez complexe, dotée avant tout d'une solide éducation entre autres religieuse inculquée par des parents profondément pieux sans toutefois en être dévôts. Il a donc reçu des notions assez précises du bien et du mal, qu'il a renuancées à sa manière. Est mal tout ce qui peut nuire directement à quelqu'un en étant dans les intérêts personnels de celui qui commet l'acte. Est bien ce qui peut satisfaire le commanditaire sans nuire aux acteurs de la comédie. Est neutre ce qui se situe entre les deux, autrement dit la plupart des actes du commun des mortels. En conséquence, si Louis s'autorise de nombreuses infidélités à sa maîtresse, il sait ne nuire à personne. Ni à Alice, envers qui il voue une adoration sans borne mais avec laquelle il n'est pas engagé, ni à ses compagnes ou compagnons d'un soir. Toutes ses relations sont consentantes, jamais il ne s'abaisserait à la maltraitance ou pire, au viol, dans quelques conditions que ce soit. Trop indigne de lui, trop indigne de l'être humain.

Si son insolence prédomine, ainsi que sa soif d'ambition, il n'est pourtant pas un homme de complot à proprement parler. Il cherche à évincer ses adversaires, mais pas à détrôner ses supérieurs par des moyens détournés : l'effort et l'exercice parviennent toujours à tous les buts, et il a avec lui la jeunesse et la beauté, chose que bien des chanteurs n'ont pas ou plus. C'est également un homme de douceur et de tendresse, au tempérament égal, très peu porté sur la colère ou sur les actes de violence. S'il est passioné sur scène ainsi que sur la scène de sa vie, il ne pousse pas la passion jusqu'à l'absurde. Il vit sa vie avec le calme serein de celui qui sait que la suite arrivera bien assez tôt pour s'en préoccuper outre mesure. Certes, il assure son avenir, ne se montre ni exubérant, ni dépensier, et veille à ses finances par crainte de l'avenir ; cependant tout ce qui compte pour lui par-dessus tout, c'est son désir d'avoir une famille, une femme et des enfants, et de pouvoir chérir cette famille, l'une des seules choses qui ne soit pas factice dans son existence. Et bien entendu, l'Opéra. Il désire sa gloire, bien entendu, mais ne veut pas non plus se montrer outrageusement ridicule pour l'obtenir. Il ne désire que vivre sa vie.


Ce qu'il aime et ses passions : Bien entendu, Louis-Baptiste adore l'Opéra dans lequel il travaille, et la musique en général. Il apprécie aussi l'élégance et le raffinement, le tout bien entendu mesuré de manière à ne pas tomber dans l'exagération, chose qu'il a en horreur. Il aime les fleurs, en particulier les lys, les affres de l'amour et de la passion. Les promenades à cheval lui sont chères, tout particulièrement lorsqu'elles ont lieu à l'aurore ou au crépuscule. Il apprécie également les plaisirs de la table, mais sans excès, ainsi que la compagnie de ses amis.

Ce qu'il déteste ou ses phobies : Louis-Baptiste déteste les surnoms, étant donné qu'on lui en a attribué certains des plus désagréables, ou pire encore, des plus ridicules. Le jeune ténor préfère que l'on l'appelle par son prénom, voire par une moitié de son prénom. Louis, ou Baptiste, ou Louis-Baptiste, c'est largement assez. Il a une horreur incommensurable des fausses notes, et des faussetés en général, quand bien même c'est un domaine dans lequel il excelle (chanteur est peut-être une des seules choses dans lesquelles il soit toujours juste). Il déteste viscéralement tout ce qui est susceptible de lui porter ombrage, imbu de sa gloire tel qu'il l'est, et méprise tout ce qui peut lui poser concurrence. Ah, vanité, quand tu nous tiens !


Dernière édition par Louis-Baptiste Rosenay le Dim 18 Oct - 19:05, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Louis-Baptiste Rosenay
~Ténor Soliste~
Louis-Baptiste Rosenay


Nombre de messages : 5

Louis-Baptiste Empty
MessageSujet: Re: Louis-Baptiste   Louis-Baptiste Icon_minitime1Dim 18 Oct - 19:03

Passé :

Louis-Baptiste est né le premier janvier, avec la nouvelle année et la nouvelle décénnie, puisqu'il est né en 1860. Il est le troisième enfant d'une simple famille bourgeoise des faubourgs de Paris, et travaillant dans les tissus : Christophe, le père, était et demeure tisserand, tandis que la mère Ophélie était couturière et travaillait entre autres pour les artistes de l'opéra de la rue Le Peletier dandepuis les années 1850, et ce jusqu'à ce que l'incendie de l'opéra en question ne mette une fin précipitée à la carrière de la mère dans la confection des costumes, en particulier de ceux du corps de ballet. Mais cela ne changeait pour ainsi dire rien à la donne de la dame, qui continua à travailler avec ardeur pour certaines clientes bourgeoises, histoire de subvenir en partie aux besoins de sa très nombreuse famille.

Car oui, il ne fallait pas croire que trois enfants suffisaient à la famille Rosenay ! Aussi la famille s'agrandit-elle très rapidement de plusieurs enfants, trois filles en quatre ans, plus exactement : Hermeline, Sophie et Gabrielle. Autrement dit, un début d'enfance fort simple pour cette petite famille bien rangée, de la petite bourgeoisie, certes, assez riche pour ne pas mourir de faim tout de suite, mais pas assez non plus pour pouvoir s'offrir une vie luxueuse. Des gens normaux, en somme, que rien de spécial ne venait déranger dans leur paisible existence pour les temps à venir. Hermeline naquit en 1861, Sophie en 1862 et Gabrielle en 1864, en plus de Christophe, né en 1856 et de Claire née en 1857 ; et la famille se retrouva au complet avec six enfants (quatre filles et deux fils) lors du tragique incendie qui ravagea l'Opéra de la rue Le Peletier, siège de l'Académie Impériale de Musique. Si cela signifia la perte significative d'une clientèle pourtant occasionnelle dans l'entreprise maternelle, la famille n'en perdit pas trop néanmoins : le fils aîné Christophe se trouvait maintenant âgé de huit ans, et était en mesure d'aider son père dans ses activités ; tout comme la fille aînée pouvait aider sa mère. Ce qui se fit, d'ailleurs. Et pendant cinq ans, l'entreprise familiale tourna sans grand souci.

Dès l'âge de six ans, le jeune garçon reçut des leçons de musique de la part de son oncle Joseph Bellefroi, chanteur à l'opéra, avec lequel il s'entendait très bien. Le petit Rosenay était déjà à l'époque apprécié pour son physique délicat, ainsi que pour sa voix, bien qu'elle ne soit que peu posée encore. Son oncle se plaisait à répéter aux parents Rosenay à quel point leur fils deviendrait un grand chanetur, à son instar, dans l'avenir, et bientôt les parents regardèrent avec lassitude cette éducation musicale pourtant primordiale. L'enfant commença à fréquenter l'école de musique sur recommandation de son oncle et professeur, qui y enseignait encore à l'époque, et y fit son petit bonhomme de chemin sans trop se distinguer (que ce soit en bien ou en mal) jusqu'à ce que la catastrophe éclate.

Nous étions alors en 1870, et la guerre franco-prussienne venait d'éclater. Oh, cette guerre ne fut guère longue, mais elle eut de fâcheuses conséquences sur la famille Rosenay. Si le père avait pu échapper à l'armée en raison de sa vue devenue mauvaise avec l'âge, et si les autres enfants n'étaient pas encore en âge de se présenter au service militaire pour l'honneur de la patrie, la famille n'en avait pas été moins épargnée : une bonne partie de leurs existences fut détruite à l'occasion de cette guère, avec entre autres les croyances de Louis-Baptiste sur la réalité de l'existence : l'enfant connut la misère, la faim, la déchéance de la France, la victoire de l'ennemi allemand. La tristesse, aussi, et surtout la peur. Peur de tous ces bruits de coups de feu, de coups de canon, peur de la destruction de sa maison et de l'anéantissement de son existence... Alors qu'il s'était un jour hasardé à se rendre dehors pour quelque commission, il manqua être blessé d'une balle perdue. La guerre fut pour cet enfant une épreuve très rude, et il ne s'en remit jamais complètement, quand bien même il n'en garde aucune séquelle présentement.

La guerre prit fort heureusement bien vite fin, et ce fut un soulagement pour tous. L'empereur Napoléon III était tombé (était-ce vraiment une perte), la république était de retour, et tout irait bientôt mieux... Tout aurait pu bien mieux aller s'il n'y avait pas eu cette épidémie. La petite vérole, la terrible variole, le tueur moucheté, qui se remit à sévir avec virulence sur le Paris populaire. Le jeune apprenti chanteur d'opéra n'échappa pas à cet épisode demeuré marquant dans sa vie en raison des douleurs qu'il lui avait occasionné... Ainsi que des nombreuses marques restant sur son corps d'albâtre, l'enlaidissant furieusement. Fort heureusement, le torse et le dos furent les plus atteints, bien que le reste du corps n'y échappât pas, et son visage n'en porta pas trop de traces... Rien qui ne soit camouflable, en tout cas. Mais sa vue en fut aussi affectée, et le voici désormais affligé d'une forte myopie qui lui fait plisser les yeux dès qu'il cherche à regarder quelque chose plus loin que le bout de son petit nez.

Il s'inscrivit, une fois le calme revenu à l'Académie de Musique et reprit ses études en attendant l'édification du nouvel Opéra Garnier, dont on vantait non seulement le coût faramineux, mais aussi les nouveaux fastes et la grande beauté néoclassique du bâtiment. Dans l'attente, on jouait l'Opéra n'importe où, dans les Jeux de Paume, le plus souvent. Louis-Baptiste prit plaisir à assister à ces représentations dont une partie du revenu irait au financement du nouvel opéra, entamé par Napoléon III et achevé sous la nouvelle République. Le jeune apprenti musicien continua là-bas ses études, et obtint finalement, huit ans plus tard, en 1880, son diplôme de l'Académie de Musique. Mais entre temps, bien des choses au niveau de sa vie privée avaient changé... et peut-être pas en bien partout, d'ailleurs.

Tout d'abord, ses deux aînés s'étaient trouvé des partis dignes de ce nom. Christophe s'était marié à une bourgeoise, et Claire allait épouser un autre jeune homme de bonne condition aussi. De ce côté là, tout allait bien... Tout aurait pu bien aller s'il ne s'était pas découvert d'autres penchants au sortir d'une nuit diablement arrosée. Nuit pendant laquelle il avait été initié à la sodomie et à ses plaisirs. Lui qui avait connu déjà plusieurs femmes, dont une était devenue sa maîtresse et bientôt fiancée, se retrouvait curieusement tiraillé entre deux attirances toutes les deux... franchement intéressantes. Aussi continua-t-il dans les deux voies, cachant tout d'abord à chacun son autre attirance, puis finissant par l'assumer pleinement des deux côtés. Après tout, aimer n'était pas un péché, même si la sodomie était... contre nature, dirons-nous.

Il entra à l'Opéra Garnier en 1880, peu après l'obtention de son diplôme, et entama sa carrière en tant que ténor, tout d'abord dans les seconds rôles. Il mena une carrière tranquille, faisant sa place paisiblement parmi les chanteurs avant d'être amené à monter sur scène en tant que premier chanteur à l'avènement des deux nouveaux directeurs. Peut-être la Carlotta n'était-elle pas étrangère à ce choix, elle qui ne manquait pas de remarquer les jeunes gens de physique agréable ; ou alors les directeurs jugeaient-ils comme elle, toujours est-il que Louis-Baptiste se retrouva sous les feux de la rampe, pour son plus grand bonheur. Cette réussite ne contribua pas à accentuer sa modestie déjà inexistante, et il est inutile de préciser qu'il demeure un personnage calculateur et désagréable dans son ambition démesurée...


Famille :

Origine / Nationalité : Français
Père : Christophe Rosenay
Mère : Ophélie Landevin
Frères et sœurs : Christophe, Claire, Hermeline, Sophie et Gabrielle.
Autres : sa tante Mariette et son époux Joseph Bellefroi, leurs enfants Amélie, Esther et Jacques.



Autres Informations :

Instrument pour les musiciens : ses cordes vocales
Place dans l'Orchestre pour les musiciens : sur scène
Eventuellement carrière musicale : Il vient à peine d'entrer à l'Opéra Garnier, mais a suivi de brillantes études à l'Académie de Musique.

Relations amicales / amoureuses / ennemies :
Relations amicales : ceux qui peuvent l'aider d'une manière générale ;
Relations amoureuses : son amant Stéphane-André de Chavrenay, et sa maîtresse Alice François.
Ses ennemis : tous ceux qui peuvent l'agacer ou lui faire de l'ombre.


~ Hors Jeu~



Vous : me connaissez déjà, je ne me présente pas plus loin.

"Hommes qui hantez cet opéra,
Prenez bien garde,
Car lorsque l'on ne regarde
Survient le trépas"
Revenir en haut Aller en bas
 
Louis-Baptiste
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Phantom of the Opera :: Tout savoir sur nos Artistes :: Orchestre de nos Membres-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser