The Phantom of the Opera
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Il est certaines chansons à ne point chanter trop haut... A travers les murs de l'Opéra Garnier réside un air que tous murmurent et que nul ne chante : celui du Fantôme de l'Opéra... Qui sait de quelles sinistres partitions il sera l'auteur ?

 
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 Perdu dans les couloirs (libre)

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AuteurMessage
Raoul de Chagny

Raoul de Chagny


Nombre de messages : 30
Classe Sociale : Noblesse
Emploi : capitaine du vaisseau Les Pleurs d'Atlante, mécène de l'Opéra Garnier
Lieu de vie : Autres Quartiers
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MessageSujet: Perdu dans les couloirs (libre)   Perdu dans les couloirs (libre) Icon_minitime1Mar 25 Aoû - 17:00

Il avait beau en être l’un des principaux mécènes, Raoul de Chagny n’en demeurait pas moins un provincial ; et donc par conséquent ne connaissait pas vraiment la structure réelle de l’Opéra Garnier : un véritable dédale ! Un labyrinthe de couloirs allant dans tous les sens, et par conséquent dans lequel on n’avait véritablement aucun mal à se perdre à jamais si on ne bénéficiait pas soit d’un solide sens de l’orientation, soit du courage nécessaire pour trouver quelqu’un à qui demander son chemin. Certains des couloirs étaient pour ainsi dire perpétuellement déserts excepté en certains moments, et le vicomte les craignait comme la peste. Pas étonnant ! S’il s’y perdait, comment en sortirait-il sans se retrouver dans les endroits les plus improbables, des toits aux caves en passant par la scène ou les machineries ? Raoul avait véritablement de quoi craindre, d’autant plus qu’il lui arrivait de plus en plus fréquemment depuis son arrivée de recevoir de curieuses missives rédigées à l’encre d’un rouge carmin, si épaisse que l’on aurait presque dit du sang. Mais le marin savait à quoi ressemblait le sang, et pouvait par conséquent affirmer que ce qui avait servi à rédiger ce qui constituait sa lecture du moment était bel et bien écrit à l’encre tout ce qu’il y a de plus normale et non à l’hémoglobine.

Quoi qu’il en soit, le contenu des missives n’en était pas moins impressionnant pour autant. De lourdes menaces pesaient sous chaque mot, plus ardemment à chaque fois, à chaque nouvelle missive, et à chacune de ces reprises le vicomte de Chagny se disait que ce monsieur F. de l’O. (un noble ? Il devrait regarder si le nom d’une famille de la noblesse commençait en effet par ces initiales) était véritablement atteint d’un quelconque mal lui empoisonnement le cerveau et la raison. Comment pouvait-on être aussi odieux avec l’un des mécènes de l’Opéra, Opéra dont il se mêlait au demeurant bien impunément de la vie et de l’organisation ? Ce monsieur qu’il ne connaissait pas le moins du monde mais que bien des gens associaient au Fantôme de l’Opéra (il fallait avouer que les initiales correspondaient, mais il était rare de voir des fantômes s’amuser à écrire des lettres… quand bien même ce fantôme là était d’une espèce toute particulière puisque non seulement il était amateur de musique, mais en plus il se mêlait de tous les domaines bassement humains dont un homme pourvu d’une éternité n’aurait plus à se mêler) osait lui dicter sa conduite comme s’il s’agissait de la chose la plus naturelle au monde, comme si cette attitude coulait pour lui de source ! Raoul en était presque éhonté, pour ne pas dire qu’il l’était déjà totalement. La rage et l’énervement lui montaient peu à peu au visage, mais il ne comptait pas céder pour autant. Il était un Chagny, par tous les saints ! Sacrebleu, vous ne pensez quand même pas qu’il était d’une superstition à toute épreuve, en dépit du métier qu’il exerçait (si les hommes d’équipage pouvaient encore s’autoriser cette conduite eut égard à leur pauvre condition sociale, il n’en était pas de même avec les officiers de la marine française), assez superstitieux pour croire aux fantômes et autres diableries de ce genre, si ?

Croyances ou pas croyances, il demeurait que le vicomte était à nouveau en train de se perdre dans le dédale des couloirs. Se rendant compte qu’il s’écartait du chemin qu’ail aurait dû emprunter, eut égard à sa distraction et à ses curieuses pensées éhontées au sujet de ce que l’on disait être le fantôme de l’Opéra, et qui au fond était quelque chose qu’il ne parvenait pas encore à
Définir, mais sur laquelle il mettrait bientôt un mot ou deux en fonction de ce qu’il finirait bien par découvrir, le vicomte décida de rebrousser chemin, se retrouva dans un endroit qu’il connaissait aussi bien que le premier, pour tout dire il ne le connaissait pas du tout. Même si chacun de ces égarements lui était pénible, il devait avouer que par la suite il avait du mal à se perdre à nouveau : on trébuche rarement deux fois sur la même pierre, et le vicomte avait assez bonne mémoire ainsi qu’un sens de l’orientation assez aiguisé (des heures d’amusement avec un sextant et une carte en était peut-être la cause directe ou indirecte, il n’en savait à vrai dire rien) pour se dresser peu à peu un plan de l’Opéra mental dans la tête cette tête que le Fantôme osait pour autant qualifier de « vide, creuse comme un arbre pourri ». Il n’avait rien d’un arbre, merci bien ! et il manquait à nouveau rager à nouveau, se fustigea-il alors mentalement tandis qu’il en revenait sur ses pas. Il finit par se retrouver dans un coin un peu plus fréquenté que la moyenne, et s’adressa à la personne la plus proche qu’il avait en face de lui.


- Excusez-moi pouvez-vous m’indiquer par où est la loge de Christine Daaé, je vous prie ?

Sa chère Christine… dire qu’il avait prévu de l’emmener au restaurant par surprise ce soir ! Il en était certain, la surprise serait plus qu’agréable pour tous deux, mais… mais il fallait encore qu’il parvienne à destination, pardi !
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