Erique Claudin, Konzertmeister [En cours]

~ Identité ~



Nom : Claudin
Prénom(s) : Erique Léopold François
Surnom (s) : aucun.
Âge : 49 ans.
Sexe : Masculin, c'est quoi cette question?
Date de naissance : 3 Décembre 1832
Lieu de résidence : Paris, Montmartre
Profession : Konzertmeister et répétiteur.

~ Personnage ~




Description physique : Erique est un homme d'une cinquantaine d'années, bien mis sans être élégant, que nul ne remarque jamais. Le konzertmeister est en effet doté d'un physique des plus normaux. Pas bien grand, d'une taille frôlant le mètre soixante-cinq, doté d'un très léger embonpoint allant bien avec son visage rond, Erique n'est ni laid ni beau, il se tient dans la normale. Remarquez, vu son âge, ce n'est pas vraiment le moment de jouer les séducteurs, n'est-ce pas? Il est un peu vieux pour ça...

On le qualifie souvent de beethovenien, surtout à cause de son visage: il peut se targuer d'avoir une très légère ressemblance avec le compositeur allemand (et comme Beethoven n'était pas de toute beauté, cet adjectif n'était ni un compliment, ni une moquerie). Le visage de Claudin est rond, lunaire, son nez est assez rond et épaté, sa fossette au menton, ses yeux bleu-gris cachés sous une épaisse chevelure grisonnante... Beaucoup en lui rappelle le compositeur allemand, sans que toutefois il ne puisse s'enorgueillir de faire partie de sa parenté.

Alors, passons au point vestimentaire: Erique n'est pas quelqu'un de très sophistiqué, ni même de très compliqué tout simplement. Il porte des vêtements simples, de couleurs foncées, le plus souvent du noir, associés à des chemises blanches, à une cravate nouée à la diable de couleur soit blanche, soit un peu plus vive que l'ensemble de sa tenue (bleue, par exemple). Quoi de plus commun? Il veille par contre à être toujours bien vêtu, à ce que les couleurs de ses vêtements ne jurent pas entre elles, tant et si bien qu'à la fin, il passe carrément inaperçu...
Lors de concerts, Claudin porte la tenue réglementaire, soit du velours noir pour le pantalon, une veste noire brodée d'argenté, et une chemise blanche. Très simple, donc, en toute circonstance...


Signe particulier : Euh... pas grand chose... ah si, une cicatrice sur la jambe gauche, mais ça, nul n'aura le loisir de la voir. L'on peut aussi faire mention de ses aptitudes très particulières pour l'apparence neutre la plus parfaite, mais ceci n'est qu'un détail dérisoire....


Description psychique et caractère : Comment parler du caractère du Konzertmeister, lui qui tente la plupart du temps de garder la neutralité la plus complète et le silence le plus absolu ? C’est une personne à l’invisibilité notoire, dirait-on facilement lorsque l’on le voit, c'est-à-dire bien après son arrivée : sa présence est indétectable, il semble tellement loin du monde tout en y restant… Mais pourtant, derrière cette neutralité et ce silence qui rendent sa présence indétectable se cache assez de caractère pour pouvoir être un bon Konzertmeister et avoir un peu d’autorité sur ses musiciens, tâche qui n’est pas toujours aisée dans ce genre de situations étant donné le caractère de certains des musiciens. Pourtant, Erique a derrière lui une longue carrière musicale et a exercé plusieurs professions au sein d’un théâtre pour parvenir à un degré de connaissance musicale assez élevé, dont il n’hésite pas à faire profiter les autres, que ce soient ses élèves ou ses musiciens, de manière à ce que l’orchestre soit toujours irréprochable ou presque. Claudin a le goût de la perfection, et est capable à l’occasion de faire répéter ses musiciens pendant des heures et des heures s’il ne parvient pas à obtenir ce qu’il désire. Et parfois, justement, il désire beaucoup. Certes ce n’est pas lui le chef d’orchestre, il n’a théoriquement qu’à s’occuper des cordes pendant que Robert Villeneuve s’occupe du reste ; mais en pratique c’est bien différent : il a souvent à diriger tout l’orchestre, tandis que le chef est appelé à d’autres occupations. Mais Claudin prend ces faits avec le sourire. A vrai dire, il prend souvent tout avec le sourire, lorsqu’il ne le prend pas avec une indifférence qu’on peut rapidement interpréter comme étant dédaigneuse, bien que le dédain ne soit pas dans son caractère initial. S’il est exigeant et capable de sévérité lorsque besoin s’en fait, il est aussi capable de sympathie et de jovialité, quoiqu’il ne soit pas souvent le premier à sourire à n’importe quelle farce jetée à la cantonade. A vrai dire, il se mêle peu au reste des musiciens car il a toujours eu un peu de mal avec les grandes foules joyeuses qui ne lui correspondent pas. Il préfère la solitude dans la nature à la compagnie trop bruyante des autres humains, et sa timidité s’accommode très bien de cette situation. Généreux et simple, le Konzertmeister a le goût de la sobriété et la neutralité qui irradie de lui n’est qu’amplifiée par le fait qu’il ne s’habille que de tenues très sobres, quasiment tout le temps noires. Au reste, son attitude est le plus souvent douce et effacée, et ne s’exprime pleinement que lorsqu’il est question de musique.

Ce qu'il/elle aime et ses passions : Erique adore bien entendu la musique, il joue présentement du violon, de l'alto et du piano. Compositeur à ses heures perdues, il a déjà publié quelques oeuvrettes sans grande importance (du moins à ses yeux... le public, par contre, il ne connait pas son point de vue). Il aime donc sa musique, sa soeur, leur chien... Et Antoinette, son amour de toujours. Au reste, la vie ainsi lui semble déjà bien comme ça... inutile d'en demander trop.


Ce qu'il/elle déteste ou ses phobies : De un, Erique et détester ne vont pas du tout ensemble. Mais il y a bien des choses qu'il n'aime pas... Comme les excès, comme l'alcool, comme les gens qui en font trop, comme les petits élèves du solfège dénués de talent qui veulent travailler à l'Opéra. Il a une sainte horreur des disputes, de tout ce qui touche à la mésentente... à se demander pourquoi...

~ Histoire ~




Passé : Erique Claudin est né dans une famille villageoise vivant aux alentours de Forcalquier, une petite ville du sud de la France à quelques dizaines de kilomètres de Marseille. Il est le fils de simples villageois, comme je le disais : son père exerçait le métier de maître d’école dans une des écoles de la ville, et sa mère était une mère de famille comme toutes les autres, qui élevait sa nombreuse famille de son mieux. Elle était pourtant instruite, plus que la normale étant donné qu’elle n’était pas native du village, mais qu’elle était Marseillaise et donc qu’elle avait eu droit à une éducation un peu plus raffinée avant d’épouser Louis Claudin. Tout cela pour dire, en très résumé, que l’origine du violoniste est très modeste, ce qui ne l’empêche pas de prendre plaisir à l’évoquer. Erique était le quatrième enfant d’une famille de cinq, il était donc le cadet. Il avait deux frères aînés, Robin et Jacques, ainsi qu’une sœur nommée Annick. Deux ans après sa naissance naquit sa sœur Marianne, la benjamine de la famille. Tout ce petit monde eut une enfance bien paisible et sans histoire, entre leur père qui leur apprenait la langue française et leur mère qui s’occupait de leurs affaires. Une histoire sans ombres et sans lumières réelles, l’histoire de tout un chacun. Erique se trouva rapidement un goût immodéré par la musique, lorsqu’il entendait son père racler d’un maigre violon à quelques sous ou lorsqu’il entendait sa mère chanter. Aussi son père, ne sachant pas quoi faire exactement de chacun de ses enfants étant donné qu’il en avait beaucoup, lui donna un maître de musique dès qu’Erique eut atteint les six ans. Entre temps, les choses avaient bien changé dans la famille : son frère aîné Robin avait été placé comme apprenti chez un menuisier tandis que Jacques désirait aller à l’Université étudier le droit. Quelles ambitions chez les enfants de ce simple maître d’école ! Mais quelle volonté aussi de s’élever au-dessus de ce que la famille avait pu être… Bientôt, Marianne suivra le même train que ses frères en voulant devenir danseuse de ballet tandis que leur sœur Annick demeurait en compagnie de son amant. Erique passa dix ans à apprendre le violon, l’alto et le solfège avant de se rendre à Paris où il espérait être engagé comme violoniste à l’Opéra Le Peletier.

Las ! Une fois arrivé dans la capitale, une fois qu’il eut adressé maintes lettres au directeur de l’Opéra, il parvint tout juste à obtenir une place de machiniste, domaine dans lequel il travailla longtemps, d’abord en tant qu’apprenti, puis en tant que machiniste avant de se retrouver chef machiniste après de bons et loyaux services rendus, mais surtout après le décès de son prédécesseur. Il officia à ce poste pendant trois bonnes années avant que ne survienne la catastrophe qui allait faire véritablement tourner sa carrière, la faire changer de sens. Entre temps, pour arrondir ses fins de mois plutôt difficiles, Erique avait commencé à donner des cours de violon et de piano à de jeunes gens de la noblesse ou de la bourgeoisie qui désiraient apprendre l’art de la musique. Il s’était révélé être un bon professeur, mais ses origines modestes ne lui permettaient pas d’obtenir les postes qu’il convoitait afin de mener une meilleure vie, et ce malgré le salaire que touchait sa sœur Marianne, venue le rejoindre à Paris en tant que danseuse. Vers la même époque, Claudin songeait de plus en plus à fonder une famille… Il avait vingt-huit ans, et était tombé amoureux d’une jeune personne d’environ son âge. Grande, blonde, élancée, de superbes yeux verts… Malheureusement il fut trop timide pour lui avouer sa flamme, étant donné en plus qu’il lui semblait qu’elle méritait bien mieux que lui. Mais je parlais de la catastrophe… Et en effet… Erique avait alors trente ans, et officiait en tant que chef machiniste lorsqu’une passerelle de corde céda au-dessous de lui et qu’il se retrouva trois mètres plus bas dans les machineries, se fracturant la jambe et le genou. S’en suivit une convalescence difficile en dépit de son jeune âge, résultat d’une opération qui s’était avérée nécessaire et qui laissa comme marque une longue cicatrice lui allait à peu près du haut du genou jusqu’à la moitié du mollet.

Après cet accident dont il se remit avec peine, il sembla évident qu’il ne pourrait pas recommencer son travail de machiniste. Après l’intervention de plusieurs de ses élèves (de jeunes personnes de haute qualité) et de ses collègues, le directeur Jean Moncharmin accepta de donner à Claudin sa chance en lui offrant une place d’altiste dans son orchestre. Dès lors tout sembla s’améliorer pour le futur Konzertmeister, qui gravit rapidement les échelons et se retrouva en six ans second violon, puis premier violon, avant le décès de Lucien Valois… et la vacance du poste de Konzertmeister, qui précéda de si près la destruction et la faillite de l’opéra Le Peletier, qu’il n’eut le temps d’être comblé. Doutant du fait de retrouver un poste dans un opéra, Claudin devint professeur d’alto au Conservatoire de Paris. Lorsque l’Opéra Garnier ouvrit en 1875, ce fut tout naturellement que Claudin y entra comme violoniste avant d’être choisi par Lefebvre comme Konzertmeister ainsi que comme répétiteur, en remplacement (bien que tardif) de Lucien Valois. Charge qu’il assume toujours, à son plus grand bonheur.

Famille :


Origine / Nationalité : Français, villageois d'origine provençale.

Père : Louis Claudin, maintenant décédé. Ancien simple maître d'école, Louis Claudin a eu une vie très simple et parfaitement normale (et donc courante) entre sa femme, ses enfants et son métier.

Mère : Juliette Claudin née Belloy, décédée. Femme au foyer, mère de cinq enfants, elle était appréciée pour sa gentillesse et sa générosité, ainsi que pour son sens pratique. Femme relativement instruite pour une paysanne, il lui arrivait d'aider son mari, mais sans plus...

Frères et sœurs :
Robin Claudin, 59 ans, menuisier dans leur village natal. Marié, père de trois enfants.
Jacques Claudin, 57 ans, avocat à Paris. Marié, pas d'enfants biologiques (mais les cinq enfants de sa femme le considèrent comme leur père).
Annick Claudin, 53 ans, femme au foyer et mère de deux enfants.
Erique Claudin (lui-même, quoi), 49 ans, Konzertmeister et répétiteur à l'Opéra.
Marianne Claudin, 47 ans, ancienne danseuse habitant à Paris. Elle est maintenant choriste à l'Opéra, dans la section des contralti, travaillant donc avec son frère aîné pour son plus grand bonheur. Elle est célibataire, comme son frère.

Autres : Johannes, un épagneul blond, compagnon favori d'Erique et de sa soeur Marianne. Il a été nommé ainsi en l'honneur de Brahms, l'un des compositeurs les plus en vogue à l'époque, et l'un de ceux qu'Erique apprécie le plus.


Autres Informations :

Instrument pour les musiciens : Violon, Alto, Piano

Place dans l'Orchestre pour les musiciens : Konzertmeister, à l'extrême gauche du chef, au premier rang des premiers violons

Eventuellement carrière musicale : Erique a commencé sa carrière de musicien en tant qu'altiste à l'Opéra Le Peletier avant d’entrer à l’Opéra Garnier. Il est ensuite monté au grade de second violon, puis à celui de premier violon, pour finalement devenir Konzertmeister. Par la même occasion, Claudin est devenu Répétiteur (le décès du précédent Konzertmeister l'ayant mené à assumer ces deux charges). Il est également un compositeur, quoique très peu publié et reconnu, et a écrit deux concerti pour violon, ainsi qu'un concerto pour piano, et six sonates. C'est bien peu, donc... Il est également professeur d’alto au Conservatoire de Paris.

Relations amicales / amoureuses / ennemies :
Relations amicales: Erique n'a pas de réel ami, mais pas de réel ennemi non plus. Il s'entend bien avec tout le monde, en fait... Au fur et à mesure de leur collaboration musicale, il s'est lié d'une amitié musicale très profonde avec Robert Villeneuve, le chef d'orchestre; ainsi qu'avec la plupart de ses musiciens.

Relations amoureuses: Erique fut amoureux, il y a bien longtemps, d'Antoinette Giry, la chorégraphe actuelle... mais cet amour, il ne l'a jamais avoué, il n'en a jamais parlé. Autrement dit? Silence total à ce sujet, une pause, un silence, un point d'orgue dans la partition.

Relations ennemies: hum... des ennemis? Lui? Vous devez avoir un verre en trop dans le nez, monsieur...

Arf, non rien à dire. Comme je le disais à Lizzie hier sur la CB de AJE (oui je sais, c'est ici que j'aurais dû le dire ), j'ai rien à redire sur cette fiche somme toute fort sympathique.

Je lui avais fait la remontrance que les Desrousseaux n'étaient pas cités dans les relations amicales, ce à quoi Lizzie m'a répondu, fort stoïquement, que pour Claudin, cela lui était indifférent lol. Ou quelque chose dans le genre. ce qui m'a, pour ma part, profondément vexé mdr
*va bouder*

Non mais c'est vrai quoi, il a été mon prof un temps, il aurait pu au moins avoir eu la décence d'être subjugué par mon talent et époustoufflé par mes prouesses violonesques....
Comment ça, il en a déjà fait assez en me sortant du ruisseau de Voltaire ? Arf...
*rougit d'embarras*

Bon bah d'accord alors, qu'il reste indifférent aussi à mon talent.
*boude ferme là*

Bon j'arrête mes délires. belle fiche et rien à redire^^

Merci pour Claudin lol ^^
Je vais poster la fiche de Carlotta de ce pas...