Il est certaines chansons à ne point chanter trop haut... A travers les murs de l'Opéra Garnier réside un air que tous murmurent et que nul ne chante : celui du Fantôme de l'Opéra... Qui sait de quelles sinistres partitions il sera l'auteur ?
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| Otage de son propre courage {Elswyn, Freyja & Mr F} | |
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Invité Invité
| Sujet: Otage de son propre courage {Elswyn, Freyja & Mr F} Lun 16 Mar - 12:26 | |
| Elle courait, perdant presque haleine. Elle ne voulait pas s’arrêter là, elle avait beaucoup trop peur. Peur de la nuit, peur de la mort, peur du froid. Il y avait tant de chose qui lui était passé par la tête lorsqu’elle s’était retrouvée face à cette chose, cet homme. Devant elle, il s’était dressé. Un échange rapide de paroles avait suffit pour la désister d’aller plus loin… Mais cette histoire ne s’était pas arrêtée là. Elle sentait cette présence tout près d’elle, elle le sentait respirer, elle le sentait partout et ici à la fois. Elle ne pouvait le situer, elle ne pouvait s’enfuir, elle ne pouvait déguerpir… Elle ne savait plus où elle était. Elle serrait ses poings et soudain, après avoir senti une main sur son épaule, Elle reconnut le visage de cet assaillant… Elle voulut d’abord le prendre dans ses bras, mais déjà, il disparaissait… Et alors, elle se retrouva dans une chambre aux miroirs… Et ce visage qui apparaissait partout…Et alors, ces êtres étranges et si familiers qui naissaient à travers la glace s’approchèrent, sortant des miroirs, sortant leurs «griffes». Elle voulait alors disparaître! Elle se retourna vivement avant d’enterrer un cri dans son oreiller…
Le souffle court, la jeune femme était là, allongée dans ce lit de soie et de velours alors que les larmes étaient tombés inconsciemment de ses grands yeux d’acier. Elle passa rapidement une main sur son visage, priant pour que nul ne l’ait entendue. Doucement, elle ravala les sanglots qui s’étaient noyés dans sa gorge avant de jeter un regard dans la glace face à sa couche. Quelle mine terrible elle avait! Elle se laissa alors retombée lourdement sur le matelas, rire satirique aux lèvres au moment où elle se répétait : «ce n’était qu’un rêve». Mais déjà, elle savait qu’elle ne pourrait plus dormir. L’heure était tardive, mais certainement pas assez pour qu’elle reste dans son lit. D’un geste vif, elle balança les couvertures un peu plus loin, dévoilant sa chemise de nuit avant qu’elle ne dépose ses petits pieds sur le sol glacé de la demeure des d’Harcourt. Sur la pointe des pieds, elle avançait prudemment telle une chatte furtive jusqu’à son garde-robe où elle prit la première robe qui lui tomba sous la patte. L’empoignant, elle passa ensuite à sa salle d’eau privée… Quelque chose lui disait qu’un bain ne serait pas tout à fait de refus… Mais ne voulant guère réveiller les domestiques pour une requête aussi superficielle, elle effaça rapidement ce plan de son esprit. Pas le temps de se montrer aussi capricieuse!
Dans la petite pièce pâlotte, la jeune femme se dévêtit avant d’enfiler ses dessous ainsi que sa robe noire. Encore une fois sous des allures funèbres, la charmante demoiselle ne put que sourire en se regardant dans cet accoutrement. À croire que la mort ne se vêtait pas toujours de noire, il ne fallait qu’être optimiste, il fallait croire! Sans plus attendre, elle ramena ses grandes boucles très brièvement coiffées. Ah, voilà qui était beaucoup mieux! Elle qui avait l’air d’une morte quelques instants auparavant, elle avait pris quelques couleurs. Ses pas se firent alors entendre dans sa chambre à nouveau. Là, elle fit rapidement son lit, ne donnant pas ce travail aux domestiques, de toute façon, elle préférait faire savoir qu’elle avait quitté tôt, et puis, comme par automatisme, elle se rendit à sa garde-robe où elle y trouva rapidement de jolies souliers qui feraient l’affaire. De toute façon, cette robe de coton était assez chaude pour ne pas la faire mourir d’hypothermie pendant la saison… et puis, ses chaussures lui serviraient simplement de ne pas prendre froid, au cas où! Déjà qu’elle doutait fortement que ses tuteurs apprécient de la voir quitter le domicile dans cette heure où même le soleil n’osait se poindre de par la fraicheur de la nuit et la lune qui veillait solennellement sur Paris la belle.
Subtilement, elle referma sa porte de chambre derrière elle, passant le couloir qui la séparait des escaliers, les bottines dans les mains : pas question qu’on l’entende! Ah! À cet instant, elle se sentait revivre! Depuis combien de temps n’avait-elle pas fait ce genre d’escapade? Depuis qu’elle avait quitté la Norvège… Et puis Victor… Alors, à cette pensée, elle s’arrêta nette, sentant la petite chainette qui se balançait à sa cheville… Victor… Cela faisait longtemps qu’elle n’y avait pas pensé… Mais il ne valait mieux pas y penser! Brusquement, elle s’extirpa elle-même de ses propres pensées, s’attachant au désespoir qui semblait commencer à l’étreindre à son tour. Elle dévala rapidement les escaliers sans même jeter un regard en arrière, accélérant le pas pour devenir presque une petite course. Arrivée au Hall, elle enfila ses souliers avant de prendre, là, sur cette chaise de bois, un petit manteau très bref qui ferait parfaitement l’affaire, au même terme que les gants qui se trouvaient sous ce dernier. Elle enfila le tout avec dextérité et une rapidité avant de partir, telle une voleuse, sans le moindre bruit, sourire aux lèvres.
Paris… Paris de nuit était encore plus belle, plus paisible! Seul ses pas étaient à ses côtés… Et puis, elle ne craignait rien sur les pavés! Elle pouvait admirer la beauté et le paysage! Elle redevenait alors cette petite Norvégienne intrépide qu’elle était, sans se soucier du froid ou encore de la nuit qui l’entourait et qui annonçait la sortit des truands! À quoi bon! De toute façon, qui l’attaquerait? Ils n’auraient guère de raison! Elle n’était pas vêtu de richesse, elle ne semblait pas bien différente, elle portait simplement des traits autres que ceux des Parisiennes… À quoi bon en faire une histoire! C’est alors qu’elle posait ses yeux sur tout le décor, embrassant les moindres recoins et se réjouissant de la beauté et la candeur de l’endroit. Elle ne se souvenait pas que Paris fût aussi somptueuse la nuit. Depuis quand n’avait-elle pas pris cette petite marche nocturne … à savoir si elle en avait déjà faite une en ces lieux? Elle se mit alors à chantonner un peu, simplement pour le plaisir. Elle chantait comme bon lui semblait ce petit air qui lui était venu en tête, un petit air de sa jeunesse norvégienne aux chevets de son propre lit avec sa mère ou encore grand-père. Ainsi donc elle marcha. Combien de temps? D’Heure? Elle ne pouvait le dire, mais le longtemps fut un très bon qualificatif.
Mais alors que la mélodie résonnait dans tout le quartier, tout près de l’Opéra, la jeune femme cessa rapidement son chant. Là, dans un coin, elle entendait un souffle, un couinement, des murmures… Mais bon sang, que se passait-il? Malheureusement pour elle, Freyja avait cette manie de se croire que son audace pouvait venir à bout de bien des choses...Et là, sous la poussée de l’impulsivité, elle accourut, étrange walkyrie, qui, sans la moindre arme ou encore la moindre ressource se pointa au seuil de la ruelle noire. Là, elle pouvait y discerner deux ombres, ombres imposantes ou non, elle ne put le dire… La seule chose qu’elle put voir se fut cet homme, le plus grand des deux. Il portait une arme… Et vivement, il ne tarda pas à s’en servir. Vlan! Et là, un bruit d’étranglement s’en suivit. Comment… Pourquoi? Freyja n’aurait pu le dire, non, elle ne le pouvait! La seule chose qui sortit de sa gorge à cet instant, ce fut cet odieux cri enterré qu’elle tenta de ravaler, à grande peine… Mais c’était déjà trop tard… Ce qui avait jadis été reposait sur le mur, dans une position indescriptible, semblable à celle des poupées de faïence tandis que l’autre, dans toute sa grandeur, toisait maintenant la jeune femme qui était pétrifiée.
-Tiens, tiens, tiens, qu’avons-nous là , dit alors la voix grave et suave teintée d’accent anglais. Ah mon Dieu! Freyja qui ne pouvait plus bouger sous l’effet de la crainte le voyait s’approcher de plus en plus jusqu’à se tenir à quelques mètres de là… Non, il fallait qu’elle fuie! Vite, pense, pense! Vite! Il était là, tout près…Mais déjà, sous l’effet de l’adrénaline, elle se mit alors à courir, rapidement, le plus rapidement qu’elle ne pouvait, mais elle savait qu’il était à sa poursuite… Misère de misère! Elle savait déjà qu’il connaissait beaucoup plus Paris qu’elle pouvait le faire! Elle tentait alors de prendre des détours, prendre des ruelles, mais rien n’y fait, l’homme était toujours derrière… Puis, elle se retrouva, aussi prévisible soit-il, devant un cul-de-sac. Pourquoi! Pourquoi avait-il fallu qu’elle joue les héros! Elle s’était alors retournée devant son assaillant qui faisait plus d’un pied plus qu’elle. La pauvre demoiselle sentait alors son pouls s’accélérer… Elle savait qu’il était là, qu’il l’observait… Comment s’en sortirait-elle? Un meurtrier ne laisserait pas le moindre témoin derrière lui, ce serait stupide!
Mais alors qu’elle se retournait avec une lenteur craintive, elle se fit retourner vivement contre le mur, se retrouvant plaqué contre la pierre glacée et froide de l’immeuble qui était devenue son grand damne. Elle osait à peine toiser cet homme dont elle sentait le souffle sur elle. Qu’il s’en aille… Par pitié…. Et là, alors que ses yeux couleur d’Hiver se posèrent sur ceux de son chasseur, la proie y aperçut avec grande surprise, des iris de couleur différente, la faisant frémir avec une certaine crainte. La lame qu’il portait à sa main s’était déposée sur sa gorge, et ce dernier l’observait avec une étrange lueur dans le regard… Quelque chose d’indescriptible, de menaçant… Son cœur s’accéléra lorsqu’elle sentit ses doigts gantés et glacials se poser sur sa peau.
- Alors, ma belle enfant, que croyiez-vous en vous enfuyant de la sorte, reprit-il au moment même où un rire sadique lui échappa, dévoilant des dents d’une blancheur impeccable. Malgré la noirceur et l’absence de lumière, la proximité faisant en sorte qu’elle puisse décrire cet être de la nuit… Puis, alors que ses yeux cherchaient les siens et qu’elle ne pouvait rien répondre, elle y découvrait un masque… Était-ce pour cacher son identité? Quel meurtrier pouvait se regarder en face, de toute façon! Elle sentit alors son cœur s’accélérer encore plus lorsque la main de son assaillant descendit à son cou. Elle voulait se débattre, le frapper, faire quelque chose, mais elle avait perdu son sang-froid, elle ne savait que faire ou quoi penser!
- Non… Non… Je… Je ne voulais pas… Par pitié, monsieur, laissez-moi partir… Je vous en supplie, dit alors la jeune femme qui sentait le souffle se rapprocher de plus en plus et se mêler au sien.
Ah non, par pitié, pas ça! La lame s’enfonçait un peu dans sa gorge, mais elle n’osait plus bouger, elle avait simplement fermé les yeux. Mais elle qui s’attendait au pire, ce meurtrier ne semblait pourtant pas assouvir le moindre de ses désirs. Non, il faisait que l’effrayer… Elle se serait attendue au coup de grâce ou encore à devenir une simple poupée vulnérable aux coups et à l’effroi…Mais rien. Se risquant une dernière fois à ouvrir les yeux… Elle le vit alors sourire de plus belle. Mais que voulait-il à la fin! Et comme si il avait su lire dans ses pensées, il lui répondit promptement de cette voix enchanteresse qui avait su la faire frémir… Mais de quoi? De peur? De désir? De Curiosité? Mais qui était-il!
- Ce serait là une perte bien grande si je devais vous tuer tout de suite, ma dame, répondit-il comme toute réponse, mais alors, aussitôt, il la retourna vers la sortie, la tenant toujours fermement, son corps contre lui, sentant ses moindres battements de cœur, l’épée à la gorge. Voilà qui est fort intéressant, vous avez apportée de compagnie, ma belle? Ricana-t-il alors qu’un adversaire tout autre que ce à quoi elle avait pu s’attendre fit son apparition.
- À votre place… Je serais très prudent, murmura-t-il à l’oreille de la jeune femme frémissante, car je ne garantie pas que lui, je ne le saignerai pas…
Quelle…. Arrogance! Et elle qui ne voyait pas dans les ténèbres… Comment avait-il fait pour sentir la présence de ce nouveau venu sans qu’elle ne puisse même le voir? Mais quoi qu’il en soit, elle sentait maintenant ses membres flanchés... Elle qui venait se s’habituer aux ténèbres, elle reconnut facilement un ami…. Un ami bien particulier… Sur ses lèvres rougeâtres, elle dessinait déjà son nom avec crainte : « Ferenc…» Que les Dieux les aident, par pitié! Qui sait ce que ce fou pouvait faire maintenant…… |
| | | Elswyn Zmeskall ~Altiste~
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| Sujet: Re: Otage de son propre courage {Elswyn, Freyja & Mr F} Mer 18 Mar - 13:33 | |
| Il était tard. Ou plutôt tôt. Mais elswyn n'avait pas réussi à dormir cette nuit-là. Allez savoir pourquoi. Peut-être encore l'image de cet homme qu'il avait rencontré assez fortuitement à Paris lors d'une de ses promenades, homme en lequel il avait reconnu son frère aîné, tel le revenant d'un lointain passé qu'il aurait voulu chasser à jamais mais qui semblait s'amuser à le pourchasser encore et encore pour mieux le happer de ce présent ô combien fastueux et brillant qui n'auarit jamais dû être le sien. Cette image semblait depuis le hanter, revenir sans cesse s'incruster dans son esprit, dans son sommeil, kidnappant même ses rêves pourtant d'habitude si anodins. Il y voyait alors l'homme courrant vers lui et l'abattant cruellement pour mieux le trainer parmi ses anciens compagnons bohèmes... Et elswyn avait beau courir, l'homme le ratrappait toujours. Il avait beau se débattre, l'autre gagnait toujours... Il avait beau tenter de s'échapper, les lourdes portes de son enfer se refermaient inexorablement sur lui. Jusqu'à ce qu'il se réveille... en sueur et haletant, les dernières images de son rêve, ou plutôt caucemar, le hantant encore, même les yeux ouverts, transformant les ombres de sa petite pièce en supplices du passé. Cette nuit n'avait pas échappé à la règle, le laissant plus pantois et plus désespéré encore que les précédentes. Il avait préféré alors sortir, l'air vicié de sa chambre encore ampli des cris de terreur de son cauchemar l'étouffant sans honte. Il avait besoin de bouger, de réfléchir... au calme, à l'air pur. Enfin autant que l'air de Paris puisse être pur... C'est ainsi qu'il se retrouvait à vadrouiller dans les rues et ruelles de la noble Paris, ses pas viguant au gré de ses sombres réflexions, sans réellement prendre garde à où il allait. Qu'importe. Tous les chemins menaient à Rome disait un sage... il trouverait bien le chemin du retour quand il reprendrait ses esprits. Tôt ou tard... Tôt aurait été mieux que tard, s'il avait pu prédire ce qu'il l'attendait. Mais voilà, aussi doué soit-il, il ne l'était pas en divination. Il avait préféré dénigrer cet art, le laissant aux vieilles femmes de bohémiens, et lui préférant celui de la musique, plus noble et plus virevoltant selon lui. Il n'était pas diseur de bonnes aventures. Bien dommage en somme, car cela aurait pu peut-être lui éviter les déboires à venir.... Alors qu'il sombrait ainsi dans une mélancolie sans nom, sans prendre garde au danger vers lequel il courrait inconsciemment, il entendit des voix. Dont une de femme, visiblement en proie à une peur panique. Et celle d'un homme, qui visiblement semblait vouoir jouer avec les sueurs froides qu'il procurait à la jeune femme. Si Ekswyn ne savait guère à quel jeu l'homme voulait jouer, il pouvait en imaginer et en redouter certains. Et alors que sa raison lui dictait de s'éloigner, de laisser cette femme à son triste sort ou d'appeler à l'aide mais de prendre ses jambes à son cou, son coeur et sa conscience lui criaient qu'il ne pouvait décemment rester là sans rien faire. Sa conscience n'y résisterait pas. Car oui, il avait beau avoir des origines de basse extraction, il avait et un honneur et une conscience, contrairement à ce que certaisn soit-disant nobles pouvaient prétendre. C'est ainsi, que, fou qu'il était, Elswyn se dirigea à pas comptés vers l'endroit d'où il entendait les voix. Quelle ne fut pas sa surprise, quand il arriva sur les lieux du crime, de reconnaître alors la voix de Freyja. Freyja? Ici? Mais que faisait-elle donc? Dans quel pétrin s'était-elle encore fourré? Et l'avait fourré lui aussi par la même occasion, au passage... Il la vit alors aux prises avec un homme d'assez grande taille, qui la dominait de toute sa haute stature et qui la menaçait de ce qu'il devinait une dague, au vu de la fine lame qui brilla à un soudain éclat de lune. Cette simple vision suffit à raffermir la détermination du jeune altiste. Quand bien même ce serait les derniers instants qu'il vivrait, comme il en avait sourdement l'impression en entendant les coups traitres de son coeur battant, il ne pouvait décemment laisser Freyja ainsi. Pas elle, surtout pas elle... - Lâchez-la, fit-il quand l'homme daigna enfin sentir sa présence et se tourner vers lui, Freyja toujours sous son emprise. Laissez-la partir. Il lança un rapide regard vers la jeune femme, lui intimant silencieusement de rester prudente et de fuir dès qu'elle en toruverait l'occasion. Puis il replongea ses orbes nuit dans ceux, étranges, et vairons, de son vis-à-vis. Il n'avait que peu d'option pour tirer Freyja de ce mauvais pas... Distraire l'homme. il lui fallait distraire l'homme. Et rien de mieux qu'une attaque en bonne et due forme pour distraire un tel énergumène non? Seulement voilà... l'attaquer comment? Pas à mains ues. Elswyn n'avait ni la corpulence ni la force brute pour se permettre un tel affront. Pas à l'épée non plus. S'il avait reçu quelques rudiments d'escrime, comme tout bon gentilhomme se le doit, grâce au Comte Desrousseaux qui avait voulu lui offrir une éducation correcte sur tus les fronts, il ne pouvait se targuer non plus de réellement maîtriser cet art. D'ailleurs, encore aurait-il fallu qu'il possède une telle arme sur lui. La seule arme qu'il gardait continuellement avec lui, c'était en fait sa petite dague. Seule arme qu'il maîtrisait un tant soit peu d'ailleurs. Comme tout bohémien qui se respecte... D'un geste lent, calculé, sans perdre l'autre du regard, Elswyn s'empara donc de sa dague, qu'il lança alors adroitement sur l'homme, direction son épaule, afin de mieux lui faire lâcher Freyja, et afin de permettre ainsi à a jeune femme de prendre ses jambes à son cou. | |
| | | Elswyn Zmeskall ~Altiste~
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| Sujet: Re: Otage de son propre courage {Elswyn, Freyja & Mr F} Lun 27 Avr - 10:15 | |
| Quel était donc ce personnage parlant de façon si désuète ? De quel mauvais conte était-il encore sorti pour se conduire de façon si rustre et parler un langage si châtié à la fois ? Un véritable paradoxe soudain qui se présentait à notre jeune altiste. Mais pour être honnête, l'heure n'était pas à la résolution de telles énigmes pathétiques. La situation était des plus délicates, et pour lui et pour Freyja, qui n'aurait d'ailleurs jamais dû se trouver ici à cette heure indue, seule dans les rues désertes. Mais là encore, c'était une autre histoire, dont il règlerait les détails plus tard... Il avait bien d'autres chats à fouetter à cette instant, que ces questions puèriles et dénuées d'intérêt.
Il fallait agir et vite, prendre le pas sur la folie qui semblait ronger le ravisseur mystérieux. Et c'est ce que fit sans plus attendre notre jeune ami. erreur, toutefois, réalisa-t-il, mais un peu tard, alors que sa lame acérée venait se ficher dans la chair. Non pas la chair de l'homme, qu'il détestait alors plus que tout à cet instant, mais dans celle, tendre et si fragile, de la belle Freyja. Diantre ! Que venait-il de faire ? Heureusement, c'était l'épaule droite qui était touchée. Aucun risque que le coeur, organe si vitale et si fragile, soit blessé, et ne cesse de battre sous sa lame. Mais la douleur n'en était pas moins vive, constata-t-il, désemparé, alors qu'il vit la jeune femme flancher sous l'assaut froid et glacial du métal qui la lacérait sans aucune honte. Aucun cri, aucun son, si ce n'est un gémissement réprimé, ne franchit cependant les lèvres de la jeune femme.
Maudit ! Il était maudit ! En voulant aider et libérer son amie, il n'avait fait que la blesser. Non, rectification, ce n'était pas lui qui l'avait blessée, mais l'homme, agresseur vil et sans scrupule qui n'avait eu aucune honte à la prendre comme bouclier, ni plus ni moins. vil, oui, vil était le meilleur adjectif pour décrire cet être qu'il exécrait alors tout au fond de son âme. Elswyn aurait voulu crier, hurler sa rage, mais, par décence envers Freyja qui retenait vaillamment sa douleur, il tut sa colère. La gardant, rentrée, en lui, la laissant le ronger, et tentant, tant bien que mal, de la transformer en force, pour mieux contrer ce redoutable adversaire tout de ruse et de fourberie incarné. Non, il ne fuerait pas, il ne la laisserait pas, pas aux mains de cet être abjecte et déloyal. Il n'était certes pas connu pour son courage ou sa témérité, mais il n'était pas non plus un lâche. Venir la chercher ? Oui, il viendrait la chercher. Il ne savait encore comment, mais il viendrait la chercher... Il la lui arracherait, et lui ferait regretter d'avoir mis les mains sur le corps de la belle. Pas même le rire lugubre et présage de mauvais augures ne parvint à défaire la détermination farouche qui habitait alors le jeune homme.
Il savait pourtant ne pas faire le poids face à un tel homme, apparemment assez vif pour dévier sa lame comme il le souhaitait, donc certainement plus aguerri que lui aux combats singuliers de cette sorte. Mais qu'importe, dusse-t-il y laisser sa vie, ou pire, y rester estropié, il ne laisserait pas Freyja aux mains de cet inhumanité.
- Vous n'êtes qu'un lâche, lâcha-t-il alors, tout dans sa voix montrant le dégoût sans nom qu'il ressentait pour l'homme. Lâchez-la. Lâchez-la et combattez moi si vous êtez un homme digne de ce nom.
Il fit un pas, peu assuré de ne pas envenimer la situation. La seule chose qu'il désirait à cet instant était que Freyja ne soit pas blessée plus encore.
- Lâchez-la. Je ne vous la laisserais pas et viendrais la chercher, quoiqu'il m'en coûte.
Un autre pas. Le coeur battant la chamade comme s'il essayait, telle une bête affolée pressentant sa dernière heure, de s'échapper de sa cage si étroite.
- Je ne vous la laisserais pas, répéta-t-il sa voix plus sourde, plus grave.
Plus profonde. Comme une promesse faite à la jeune femme. "Non, je ne te laisserais pas. Tu ne seras pas seule." Folle promesse alors....
Et sans préavis, il se rua sur l'homme, sa dernière lame dehors, sans pour autant chercher à frapper son adversaire de suite. Pas encore, pas alors qu'il avait Freyja dans les bras. Cette lame-là ne servirait qu'à parer les coups, dans un premier temps. Elle ne frapperait qu'une fois sûr que la jeune femme serait hors de portée... Que cherchait-il à faire ? Il ne le savait lui-même, peu habitué qu'il l'était à se battre de la sorte. Il avait toujours subi les coups, et n'avait pas pour habitude de les donner... ou de les rendre. | |
| | | Elswyn Zmeskall ~Altiste~
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| Sujet: Re: Otage de son propre courage {Elswyn, Freyja & Mr F} Dim 21 Juin - 15:02 | |
| Voir l'autre homme s'amuser de la sorte, sans même une once de gêne ou de remords, le voir la toucher, la souiller presque, l'avilir si bassement par ses attouchements des plus écoeurants, le voir aller jusqu'à embrasser la jeune femme, ni plus ni moins, d'un baiser certes non réellement charnel, mais tout aussi indécent et avilissant. Un baiser volé, un baiser tronqué. Ne restait de ce geste que dégoût et mépris, mais rien du doux sentiment qu'un tel geste devrait plutôt faire éprouver. Rien de l'affection ou de l'amour... Rien de tout cela. Et ce baiser volé révulsait Elswyn au plus haut point.
Etait-ce cela ou était-ce le regard à la fois effrayé et horrifié de Freyja, ou était-ce encore sa voix plaintive où les sanglots perlaient, qui fit définitivement réagir le jeune altiste ? Il n'aurait su dire. Mais ils emblait soudain déterminé à ne pas laisser passer cet affront et à ne pas laisser l'homme agir ainsi plus longuement. Et quoi encore ? Il allait regarder l'homme abuser de Freyja sans un geste ? C'était bien mal le connaître... le courage n'était peut-être pas son apanage principal et il n'était guère un combattant chevronné. Mais il ne serait pas dit qu'il resterait les bras croisés. Dusse-t-il y laisser la vie. Dusse-t-il y laisser pire, son art et son âme... Car nul doute que s'il était blessé plus que sévèrement, sans être tué, il risquait de ne plus pouvoir jouer son art comme avant, il risquait de ne plus pouvoir jouer sa musique à laquelle il avait voué sa vie....
Mais quel qu'en soit le coût, il ne laisserait pas Freyja dans cette impasse avec cette infamie. Oui, infamie, car on ne pouvait décemment appeler une telle... chose, ou tel être, un homme, n'est-ce pas ? Un tel énergumène, si peu pourvu de scrupules ou de compassion, ne pouvait être vraiment humain. D'ailleurs, il n'en avait que très peu la consistance... cette façon de se mouvoir dans les ténèbres, dans les ombres, tel... tel un fantôme. Oui, voilà, un fantôme. C'était bien le seul mot qui lui venait à l'esprit.
Esprit qui se reprit bien vite, se morigénant intérieurement pour s'être permis une telle diversion en pensant à autre chose, voguant, comme seul lui savait si bien le faire, vers des contrés pensives indéfinies... et parfois bien inutiles. Qu'importe ce que pouvait être cet être, fantôme ou non fantôme. Il fallait agir et ravir Freyja des mains de son agresseur. Et si possible, au plus vite. La voir ainsi souffrir à l'agonie, de par sa propre faite qui plus est, lui qui aurait dû prendre en compte la présence de la jeune femme et donc le risque de la blesser. Risque, inconsidéré, qu'il avait pris en toute inconscience... oui, il s'en voulait. Mais ce qui était fait était fait, et il était temps de réparer sa faute. Sortir Freyja de ce mauvais pas donc, et ensuite la porter au plus vite à un médecin digne de ce nom.
Aussitôt pensé, aussitôt fait, et Elswyn sortit une autre lame. Dernière et ultime lame qu'il pouvait encore porter sur lui. Mais cette fois, il n'avait pas le droit à l'erreur. Il allait devoir bien viser, et surtout feinter, ruser... Non, ne pas écouter Freyja. Si elle croyait qu'il allait la laisser ainsi, avec l'autre... non, ne pas l'écouter. D'ailleurs, d'elle-même elle se tut. plus par manque de force que par réelle conviction sans doute...
- Otez vos sales pattes de son corps, rugit-il alors, tout en se ruant sur lui, profitant du petit mouvement d'inattention que l'homme lui offrit, bien trop occupé visiblement à s'amuser avec la belle qu'il terrorisait.
Feinte essaya-t-il, feinte réussit-il à demi. Qu'à demi, devrait-il dire, plus exactement. En effet, si l'autre avait effectivement focaliser son attention sur la lame soit-disant dirigée vers son épaule, et avait réussi à éviter d'être écharpé à ladite épaule, la lame avait tout de même réussi à riper et entailler largement le torse de l'autre, par un habile tour de main, un des rares qu'il connaissait, lointaines réminiscences de son enfance de romanichels. Pour une fois que ce passé honni lui servait à quelque chose... Oui, mais voilà, c'était compter sans l'habileté de l'homme, duelliste confirmé par rapport à lui, qui lui avait, dans le même temps, fait un coupe-jarret des plus traîtres. Et des plus douloureux.
Elswyn jura en allemand d'une voix basse, se retenant de ne pas hurler de douleur sous l'assaut de la lame à l'arrière de son genou. Tombant un genou à terre, la jambe blessée pendant lamentablement au sol, incapable de faire le moindre mouvement. Douleur, il avait l'impression que tout n'était que douleur soudain... Après quelques instants, où quelques larmes traîtresses s'échappèrent de ses yeux clos, il parvint à rouvrir ses prunelles sombres et à reprendre ses esprits, tentant de faire le tour de la situation. Bien piètre situation, pour être honnête. Si l'homme avait voulu le tuer, il aurait pu le faire mille fois, pour tout dire, de par ce déplorable instant de faiblesse. Mais non, l'homme l'avait délaissé, et était retourné, à la grande horreur du jeune musicien, vers sa première victime, à savoir Freyja.
Freyja, qui elle aussi semblait reprendre peu à peu ses esprits, et avait murmuré un nom. Un nom qu'il ne connaissait que trop bien. Garnier. Charles Garnier. Pourquoi soudain ce nom ? Allez savoir... Toujours était-il qu'apparemment ce nom avait fait son effet, et avait suffit pour stopper l'assaut du fantôme. Plus si fantôme que ça soudain, comme si ce nom lui redonnait une certaine consistance. Etrange consistance toutefois. A la fois troublante et inquiétante. Une petite voix en Elswyn lui souffla que ce pourrait être le bon moment pour donner l'estocade finale... Mais une autre était comme pétrifié par ce qui se jouait sous ses yeux. Entendre l'homme jurer en anglais était déjà quelque chose des plus... inattendues. Mais le voir ensuite demander à Freyja où se trouvait Garnier... Autant dire que le tout était surréaliste. Tout bonnement surréaliste. Que voulait donc l'homme encore ? Et que dire de cette soudaine tendresse, non plus malsaine, mais réellement attentionnée, et presque.. presque peinée, que l'homme vouait alors à Freyja. Non, vraiment, Elswyn se sentait perdu et n'y comprenait plus rien. Et pire encore fut son trouble quand l'homme affirma qu'il se rendrait à Garnier... chez Castaignac... Castaignac... Lizzy...
Par tous les dieux, pas chez Lizzy... Voulait-il tuer aussi et s'amuser avec la noble comtesse dans le même temps ? Ou avait-il d'autres intentions ? Perdu, vous dis-je. Et comment ne pas l'être avec un tel individu... Allez savoir ce qui pouvait encore lui passer par la tête. Un psychopathe, cet homme fantomatique étai un psychopathe, ni plus ni moins. Et décemment, il ne pouvait laisser un tel psychopathe se rendre chez sa soeur... mais en même temps, que pouvait-il faire d'autre, alors qu'il était tout juste capable de marcher et de bouger ? Il s'était révélé incapable de protéger Freyja. Mais... Certes, en se rendant chez Lizzy, il pouvait la mettre en danger, mais en même temps, elle ne serait pas seule, si Garnier s'y trouvait. Et ils seraient alors bien plus nombreux pour faire face à l'autre et le neutraliser... Oui, voilà, c'était la solution. La seule qu'il avait sous la main. Car ce n'était pas non plus comme s'il avait le choix. Pas comme si l'autre lui laissait le choix pour tout dire.
Un énième haut le coeur quand il vit l'homme à nouveau touché Freyja et presque la prendre dans ses bras. Mais encore une fois, il n'avait guère le choix. Jetant alors un regard hargneux vers celui qu'il avait surnommé le fantôme, il s'appuya lourdement au mur près de lui, et suivit le guide, cahin-caha, boitillant lourdement, ou plutôt traînant sa jambe blessée, qui l'élançait au moindre mouvement. L'espace d'un instant, la question de savoir comment l'autre pouvait bien connaître le chemin, et donc l'adresse de Castaignac, l'effleura, mais la douleur, la hâte de ne plus être seul aux griffes de ce malfrat avec Freyja si lourdement blessé, lui fit taire toute question existentielle ou non. Après tout, ce n'était pas comme si la famille Castaignac n'était pas connue, n'est-ce pas ? | |
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| Sujet: Re: Otage de son propre courage {Elswyn, Freyja & Mr F} Dim 28 Juin - 15:05 | |
| Il n’y avait plus de choix, maintenant. Tout n’était que pure question de temps. Le temps de sauver, le temps de refaire. Freyja, elle, sentait à peine le froid qui l’entourait. Elle tentait, en vain, de rester dans le monde des éveillés, mais Morphée tentait de la ramener à lui. Le souffle parfois saccadé et douloureux de la jeune femme se faisait sentir par les quelques gémissement qui passait ses jolies lèvres. C’est à ce moment qu’elle s’était sentie s’élever. Elle n’avait pas osé ouvrir ses paupières de peur de découvrir ce qui se cachait derrière ces habitudes chevaleresques. Elle ne pouvait croire qu’on avait consenti non pas seulement à l’épargner elle, mais plutôt à éviter à Elswyn le pire. Que lui était-il arrivé ? Avait-il été blessé, elle ne pouvait le dire, un peu trop confuse pour comprendre sa réalité. Une chose était certaine, toutefois. Une chose qui la confondait complètement. Si je vous disais que proie était devenue protégée ? Bon, peut–être ces termes étaient-ils poussés pour représenter la situation qui se déroulait sous le regard des ténèbres qui endimanchaient Paris, toutefois, le fait était là. Cet homme qu’elle ne connaissait pas, cet homme qu’elle avait méprisé, qu’elle avait craint et bien pis encore, l’avait reprise dans ses bras.
Charles Garnier. Ce nom lui avait-il été si familier pour soudainement changer catégoriquement d’idée à son égard ? La réponse était, à la surprise générale, affirmative. À cette pensée, elle sentit son âme frissonner puisque son corps était beaucoup trop faible pour le pouvoir. Et si cet homme voulait du mal à son cher Garnier ? Venait-elle de le vendre, de le blesser, de signer son arrêt de mort ? Tant de questions, mais personne pour y répondre. Ses lèvres voulaient parler, voulaient comprendre, mais rien n’y faisait. Elle pouvait à peine bouger. Mais cette douceur peu commune qui lui était accordée ne put que la rassurer… S’il avait voulu du mal à Charles, n’aurait-il pas terminé tout de suite avec elle pour aller finalement l’achever lui ?... À moins qu’elle devienne l’appât ? Dans ce cas-ci, elle aurait été parfaite. Elle connaissait bien plus que l’architecte, elle connaissait aussi l’hôtesse chez lequel il se trouvait : Elisabeth… Sa pauvre Lizzie. Pourvu que cet ignoble personnage ne lui fasse pas de mal… Pourvu qu’il ne la blesse pas… Et si cela allait plus loin ? Arriverait-il jusqu’à Anne ? Ou encore pis ? Frédéric et Antoine, peut-être ?
Mais il était trop tard pour y songer. Elle sentait son porteur se déplacer et entendait les pas qui se posaient sur le sol. Dans quelle direction se dirigeaient-ils ? Freyja avait un gros doute sur la destination. La demeure de la Comtesse était la seule option possible. Son ouïe déficiente percevait les pas plus ralentis d’un autre personnage. Skall !? Ainsi donc, il la suivait ? Que les Dieux soient loués ! Avaient-ils entendu ses prières ? Quoi qu’il en soit, elle se sentit rassurer… Il n’était pas décédé ainsi ? Il ne lui était rien arrivé ? Elle sentit son cœur se réjouir pour la première fois en cette nuit noire.
Les deux hommes et la blessée se dirigèrent alors vers la femme médecin. Qui sait ce qu’ils y trouveraient. Du secours ? Une dualité ? Des ennuis ? Rien n’était certain et rien n’était écrit. Mais déjà l’inquiétude et la tension se faisait sentir autour d’eux. Pourtant, le fauteur de trouble ne semblait guère s’en soucier. Il portait toujours et encore la jeune femme aux creux de ses bras, tentant de se concentrer sur le pouls qui lui restait… Mais il ne fallait pas trop s’inquiéter. Derrière eux, le jeune Hongrois boitait grâce à une blessure amère que lui avait infligée un bien fâcheux fantôme… Ah, s’il avait su qui était réellement ce dernier, peut-être se serait-il raviser ? Qui sait.
La nuit était jeune, et pourtant, les ennuis ne faisaient que commencer. Bientôt, ils sauraient ce que l’avenir leur réservait. Pour le meilleur et pour le pire, qui sait ? Que sera, sera. [NB :Suite au sujet ici : Urgence Impromptue ][HJ: Pardonnez-moi la longueur du post, mais je ne voyais rien de plus à redire ] |
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